Nathan Hughes a-t-il envoyé le tweet le plus cher de l'histoire du rugby?
Nathan Hughes a peut-être envoyé le tweet le plus cher de l'histoire du rugby après avoir risqué de rater un match supplémentaire pour l'Angleterre cet automne - ou se voir infliger une amende substantielle - pour avoir semblé se moquer du verdict de son audience disciplinaire.
On pense que The Wasps No 8 a publié mardi le message «Quelle blague» sur les médias sociaux après avoir appris le résultat de son audience disciplinaire. Il avait été cité pour avoir frappé le flanker de Gloucester, Lewis Ludlow, lors d'un match de Premiership le week-end dernier.
Le tweet, qui a été rapidement supprimé, a été posté à 20h57. Presque trois heures plus tard, il a été annoncé que l'audience, qui avait commencé à 19 heures, serait obligée de se réunir de nouveau dans les sept prochains jours pour traiter d'une affaire survenue au cours de la soirée.
Hughes avait fait face à la perspective d'une interdiction de contact avec la tête de Ludlow pendant six semaines, ce qui justifiait un point d'entrée minimum à mi-distance en vertu des règlements de la Rugby Football Union, ce qui l'aurait exclu des trois premiers des quatre tests anglais à l'automne: contre l'Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande et le Japon.
Cependant, étant donné que l'issue de l'audience a été retardée après la publication de son tweet, Hughes pourrait se voir accorder une interdiction supplémentaire afin de ne pas manquer le match final contre l'Australie, ainsi que les frais de match de plus de 23 000 £. L'autre option de sanction du comité est d'amender Hughes.
Ce qui est certain, c'est que Hughes ne sera pas disponible pour l' ouverture de la Coupe des Champions Heineken de son club contre Leinster à Dublin vendredi soir, car il reste suspendu en vertu des règlements de la RFU jusqu'à la conclusion de l'audience disciplinaire.
La RFU devrait confirmer les détails de la reprise de l'audience vendredi.
Le retour du flanker anglais Brad Shields après s'être remis d'une fracture de la pommette atténue au moins le coup porté aux Guêpes, qui ont été forcées de remanier leur rang arrière, Nizaam Carr étant passé au No 8 pour remplacer Hughes.
Les Guêpes ont une fiche décente contre le Leinster à Dublin, y remportant une victoire décisive (33-6 en 2015) et poussant la province irlandaise dans une demi-finale perdue au Stade Aviva il y a deux saisons.
But Leinster champ un XV plein d'artistes chevronnés, commandé par le capitaine d' un Johnny Sexton reposés et rafraîchi à l' ouvreur et qui cherchent à égaler une course record de victoires dans le tournoi après batifoler au titre de la Coupe des Champions la saison dernière avec neuf victoires d' affilée.
Les guêpes sont stimulées par la récupération de Brad Shields après la fracture de la pommette qui a entaché ses débuts. Mais leur défi est compromis par la blessure à la cheville relevée le week-end dernier par le demi de mêle Dan Robson lors de la défaite contre Gloucester. Le membre de l'équipe anglaise sera opéré vendredi. Joe Simpson, qui n'était pas au top de sa forme, intervient. Il n'y a aucun signe de verrouillage du talisman Joe Launchbury, qui lutte toujours contre un problème au genou.
«Nous sommes absolument ravis de pouvoir affronter Leinster au RDS [Arena]», a déclaré Elliot Daly de Wasps. "Vous voulez vous mesurer aux meilleurs et les champions en titre entrent évidemment dans cette catégorie. Bien sûr, c'est un endroit difficile à gagner, mais, de même, il n'ya aucune raison pour que nous ne soyons pas capables de cela.
«Nous y allons certainement avec ambition et [un] enthousiasme dans le groupe. Lima [Sopoaga] et Brad [Shields] sont en tête. C'est leur premier contact avec le rugby européen et ils en raffolent. Ils nous ont donné un véritable coup de pouce. Nous savons comment fonctionne la Coupe des Champions. C'est serré et impitoyable. Vous devez prendre toutes les dernières offres et gagner des points comme vous le pouvez. Il n'y a pas de marge d'erreur. "